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André Nolot a été maire d'arraye et Han de 1992 à 1996
après plusieurs années comme conseiller municipal.
Michèle et Julien Crépieux
Présenter
un hommage à André, pour nous Michèle et moi-même , n’est pas chose
facile . En effet, André , c’est presque 63 années de co-voisinage,
d’amitié franche et sincère, jamais démentie, jamais contrariée, jamais
rompue : un ciel définitivement bleu entre nos deux familles .
Présenter un hommage à André, c’est aussi le présenter à Geneviève,
notre amie restée à Valence et à qui vont toutes nos pensées
Comment parler d’André , l’homme tolérant par excellence lui qui,
chrétien sincère a toujours été l’ami indéfectible des païens, des
athées que nous étions, Michèle et moi . Nous n’étions pas du même bord
,certes, mais nous n’avons jamais débordé . Ses qualités ? D’autres les
évoqueront peut-être mieux que moi , mais pour ce qui est de ses
faiblesses, nous ne pourrions en citer aucune tant il représentait
l’homme parfait, l’administrateur communal sérieux et intègre avec qui
j’ai travaillé près de 40 ans, le
collaborateur étonnamment créateur, actif et serviable lors des
manifestations du Foyer Rural en ses plus belles heures comme la
commémoration du bicentenaire de la Révolution et André en costume
d’époque ou lors des travaux à effectuer dans l’église paroissiale
. Avec André et Geneviève nous
avons partagé 60 ans d’estime et d’amitié réciproques, c’est pourquoi
notre tristesse est profonde avec son départ.
Nous aurions aimé évoquer avec lui les moments heureux, chaleureux que
nous avons vécus ensemble lors de séjours décontractés quand le rire
était de rigueur : St-Raphael, St Cyprien, la Martinique avec sa
fraîche bière La Lorraine, la Crète et son merveilleux rosé . Toutes
les sorties touristiques, culturelles, gastronomiques en Alsace, dans
les Vosges et dans bien d’autres lieux. Les dimanches avec le
traditionnel repas au Léon de Bruxelles, au P’tit Cochon, aux Délices
d’Asie, « en ville « quoi ! Que de souvenirs affectueux !
Nous en aurions encore tant à dire, tant à se remémorer. Mais il faut
nous dire adieu . Adieu donc, André, toi l’homme admirable que tu
étais. Repose-toi bien. Je sais que là où tu vas, dans ton Paradis, tu
trouveras, j’en suis sûr, de quoi t’occuper et surtout rendre
service, ton véritable credo.
Michèle et Julien Crépieux